ZIL : le SE-Unsa demande une gestion humaine des ressources (GT du 7/11/13)

Mutualisation des ZIL : le SE-Unsa demande une gestion humaine des ressources !

Le SE-Unsa s’est fait porte parole des ZIL en exposant le point de vue des collègues. Face à une administration qui assure que rien n’a changé depuis l’année dernière, le SE-Unsa a :

–   dénoncé  le manque de communication à l’égard des collègues concernés – vécu comme un manque de considération 

–    dénoncé  la gestion quantitative des remplacements au détriment d’une gestion qualitative

–    refusé de minimiser le nombre de collègues impactés : 5 % des remplacements ce n’est pas 5 % des remplaçants !

–    demandé un bilan de l’efficience de ce dispositif

Voici un compte rendu des échanges plus détaillés :

Administration :  – Le surnombre est moins conséquent cette année donc notre  souhait est de faciliter le travail d’échange entre les circonscriptions. L’IA veut prendre la main dessus. Il n’y a pas de changement concernant les personnels remplaçants. On n’a jamais contraint un ZIL à aller au-delà d’une zone  « raisonnable ».

SE : – Qu’entendez-vous par raisonnable ?

Administration :  -20 à 30 km. Jusqu’à présent, il y avait des arrangements avec les secrétaires de circo pour tenir compte des besoins des collègues (remplacement  éloigné, proche pour certains, contraintes personnelles…). Avant quand il y avait du surnombre, on pouvait facilement s’arranger pour ne pas faire sortir les ZIL de leur  circonscription, il y avait des volontaires pour le faire en cas de besoin. Le logiciel ARIA est mis à jour avant 10h et n’est utilisé que lorsqu’une circo n’a plus de moyens de remplacement. Il s’agit d’assurer le plus rapidement possible la continuité du service. Les demandes quotidiennes vont de 3-4 à une 20aine. Strasbourg 1 et Haguenau Nord sont des circo en déficit de remplacement. Il faudra sans doute préciser les zones d’intervention dans la circulaire mouvement. Le seul changement est le traitement administratif qui se fait maintenant à l’échelon départemental. L’administration veut plus de rigueur car le traitement du remplacement par les circo permettait à certains ZIL de ne pas être trop «bousculés ». Certains ZIL n’ont peut être pas mesuré l’impact d’un tel poste. Rassurez vous tout ceci se fait dans le respect des personnes. Mme Carbiener discute beaucoup avec les personnels.

SE : Par le passé, le remplacement dans une autre circonscription relevait du volontariat et ne concernait pas tous les collègues.  Par ailleurs, il n’y a pas que le critère km à prendre en compte car bien souvent, ce qui pose difficulté aux collègues, c’est  le temps de transport (venir à Strasbourg). Les ZIL ont l’impression que leur contrat a été modifié en cours de route. Si le mode de gestion change, celui-ci  doit être géré par une communication précise à destination des ZIL et une concertation avec les organismes paritaires au préalable comme le prévoit la note de service de 1982.

Administration : Ce texte est-il encore en vigueur ?

SE : Oui et il est impensable que personne n’ait été au courant de cette modification de gestion des ZIL.

Adm : La continuité administrative reste la même, qu’elle soit à l’échelle de la circo ou à l’échelle du département.

SE : Le problème est qualitatif, là nous sommes dans le registre du quantitatif !

Adm : 95% des remplaçants  sont sollicités, on cherche à rendre efficient les 5% restants.

SE : Qu’en sera-t-il quand le nombre de demandes de remplacement va augmenter ?sur quels critères ? la maternelle sera-t-elle laissée pour compte ?priorité aux remplacements longs ? Nous avons également relevé que ce dispositif ne permettait plus aux circonscriptions d’anticiper les remplacements longs du type congés de maternité.

 Adm : On interrogera les IEN et les secrétaires de circo sur les priorités.

Le SE-Unsa demande qu’un premier bilan soit dressé avant la fin de l’année civile et que puissent être mesurés :

–      le nombre de collègues concernés

–      le nombre de croisements éventuels

–      le surcoût