LSUN, direction d’école, réunion piscine, animations pédagogiques, décharge EMF, réforme du CAPASH : le compte-rendu de la CAPD “formation continue du 15 novembre 2016

Lire la liminaire du SE-Unsa, sur l’actu 67 : ICI

A l’ordre du jour : la formation continue -le Plan Départemental de Formation-

Le SE-Unsa constate que le PDF est réduit à peau de chagrin, un grand nombre de personnes ne s’y retrouvent pas en raison des publics ciblés/désignés et des thématiques proposées.

Réponse DASEN : des priorités sont données aux REP+ qui occupent la moitié du  PDF. Qui plus est, le PDF est limité au potentiel de remplacement. L’accent ayant été mis sur l’ASH et l’allemand également, il ne reste donc plus grand chose à côté de cela.

Le PDF est un des versants de la formation, les animations pédagogiques représentant un autre versant (au niveau des circonscriptions). On peut dire qu’ils sont complémentaires, mais ne peuvent pas être tous deux riches dans tous les domaines.

Les publics sont certes ciblés mais le panel touché (au général) est large.

Pour les formations en relance, l’administration recevra les demandes motivées des candidats non ciblés/désignés. La souplesse sera de rigueur.

Sur le point de la formation aux 1er secours, le Bas-Rhin va s’engager dans un développement massif dans les 3 prochaines années.

 

Points divers du SE-Unsa :

1)Temps partiel annualisé suite à un congé de maternité : quels sont les modalités à ce jour dans notre dans notre département ?

Réponse DASEN : le temps partiel annualisé suite à un congé de maternité n’est prévu que pour les ZIL dans les textes officiels. Ils examinent également les demandes pour les autres catégories de personnels et les traitent au cas par cas.

2)Indemnité péri-éducative (Décret n°90-807 du 11 septembre 1990 instituant une indemnité pour activités péri-éducatives en faveur des personnels enseignants des écoles, collèges, lycées et établissements d’éducation spéciale et des personnels d’éducation): quelle enveloppe pour notre département cette année ? Quels bénéficiaires pour quelles activités? Le SE-Unsa demande la parution d’une circulaire sur l’IPE (informations pour les collègues et modalités des demandes) comme le font d’autres académies (Lyon, Grenoble, Toulouse, Dijon…). Le SE-Unsa demande, comme l’an dernier, que cela soit mis à l’ordre du jour du prochain CTA.

Réponse DASEN : Pour l’année 2015/2016, l’enveloppe allouée était suffisante. Toutes les demandes des collègues ont pu être satisfaite. Par contre, nous constatons que les demandes sont en baisse.  Nous vous ferons un retour plus détaillé suite à la consultation de la DIVEL en charge du dossier.

3)Nouveaux livrets scolaires numériques LSUN :

Le SE UNSA considère que le LSUN n’étant pas opérationnel à ce stade de l’année, les collègues ne pourront pas s’en saisir autrement que dans l’urgence pour ce 1er trimestre. Un courrier à la Ministre est parti dans ce sens. La réponse est claire : seuls les bilans de fin de cycle ont un caractère obligatoire. http://ecoleetsociete.se-unsa.org/IMG/pdf/reponse_ministre.pdf

Nous exigeons de la souplesse et lançons une consigne dans les écoles : LSUN à Pâques, et pas avant !

Réponse DASEN : point discuté en conseil d’IEN suite aux retours des directeurs. Ils maintiennent l’objectif du 1er trimestre car ne veulent pas d’une année « mixte » en terme d’outils. Mais si une école n’est pas prête, de la souplesse sera donnée à l’équipe pour un report. Cela se décidera en conseil des maîtres. L’outil en lui-même ne pose pas de problème ; c’est plutôt la réflexion sur les contenus de l’outil qui sera plus chronophage.

4)Direction d’école : charge de travail encore plus importante depuis cette rentrée (mise en place d’une régulation plus stricte des personnes qui entrent dans l’enceinte scolaire, mise en place d’exercices concernant une intrusion, diminution du nombre d’EVS, mise à jour du PPMS avec utilisation d’une nouvelle maquette qui nécessite une réécriture entière de ce document, mise en place de l’utilisation du LSUN avec formation des adjoints à cet outil et le flou qui entoure cette mise en place). Le SE UNSA demande de la souplesse dans les délais exigés.

Réponse DASEN :C’est une fonction que nous ne négligeons pas, oui c’est difficile d’être directeur(trice).

-pour le PPMS, il y a eu un problème de transmission d’informations à la base. L’administration précise que le  PPMS doit être fait ou réactualisé dans les meilleurs délais. Plusieurs cas peuvent se présenter :

a) vous avez fait votre PPMS ou votre mise à jour avec l’ancienne maquette, c’est bon mais vous devrez utiliser la nouvelle maquette à la rentrée 2017

b) vous avez votre PPMS ancienne version, vous devez faire l’actualisation de celui-ci mais sans utiliser la nouvelle maquette (vous aurez obligation d’utiliser la nouvelle maquette à la rentrée 2017)

b) vous n’avez pas de PPMS, il faut que vous le rédigiez dans les plus brefs délais et avec la nouvelle maquette

-Pour l’attribution des EVS, les problèmes sont les suivants:

  • problème d’enveloppe budgétaire (c’est la même que pour les AVS qui elles ont augmenté)
  • la constitution du barème. Il aurait fallu repartir de zéro, et non pas du barème de l’an dernier en ajoutant les nouveaux critères. Le critère P/E (nombre de classe / nombre d’élèves) n’est pas pertinent et ne révèle pas suffisamment la difficulté liée à la direction.

Le SE UNSA a demandé de la transparence. Ainsi un GT analysera et objectivera les critères de classement des écoles.

-AVS : La problématique est multiple : problème de logiciel et du renouvellement du service AVS de l’Inspection Académique, 25% de notifications, non prévus, en plus par rapport à l’an dernier, problèmes de renouvellement de contrats aidés, beaucoup d’AVS en fin de contrat, le temps d’établissement des contrats et des secteurs géographiques qui ne trouvent personne car trop éloignés. Il manque 150 à 180 AVS dans le département. L’administration fait de ce dossier une priorité, ils sont pleinement conscients du problème, mais sont dépassés. Ils pallient au plus urgent. Les mails de septembre n’ont pas été traités directement car ils ont priorisé le traitement des situations ; cela était dû à des choix qu’ils assument. Les réponses arrivent maintenant depuis le mois dernier. Leurs seules solutions : faire remonter des notes d’urgence à leur propre hiérarchie.

5)Réunion piscine obligatoire de début d’année : le SE-Unsa demande que ces 2h soient prises sur les 18h d’animations pédagogiques. Pourquoi n’est-ce pas le cas dans toutes les circonscriptions.

Réponse DASEN : c’est aux circonscriptions de l’organiser ; certaines l’ont prise sur les 108h, d’autres sur les animations pédagogiques. Le choix leur a été laissé pour tenir compte des spécificités des unes et des autres. Il a peut-être été annoncé en amont par l’administration que ce sera décompté des animations pédagogiques, mais laisser une liberté de fonctionnement est important d’après eux. Ce point se situe dans la marge de manœuvre des IEN.

6)Animations pédagogiques : La majorité des collègues se retrouvent dans un cadre de formations subies. Le SE-Unsa constate que l’essentiel de la formation continue est assurée par les animations pédagogiques. Les IEN ont donc une responsabilité forte quant à la qualité de ce qu’ils proposent.

Le SE-Unsa souhaite que l’administration demande aux enseignants quels sont leurs besoins avant de proposer un plan de formation de circonscription. Pourquoi les circonscriptions ne s’inspireraient-elles pas de la structure de formation proposée dans le cadre du dispositif « plus de maîtres que de classes » ?

En clair, il faudrait considérer les enseignants comme des experts de terrain et pas comme des exécutants à formater. Il faut inverser la vapeur : en matière de formation, c’est l’administration qui doit être au service des agents en répondant aux besoins qu’ils expriment.

Enfin, le SE-UNSA demande une ouverture des inscriptions sur Circonscript à une date annoncée et respectée et  surtout à un horaire où tout collègue peut se connecter.

Réponse DASEN : il est impossible de transposer les animations du dispositif « plus de maîtres que de classes » d’un point de vue des moyens. Les personnes qui en bénéficient ne sont pas à remplacer, les autres le seraient. Ce n’est pas un problème de contenu mais de cadre. (et surtout de moyens de remplacement)

Audit sur les besoins en formation : les IEN le font déjà dans leurs circonscriptions en fonction de différents indicateurs qui leur sont remontés. On ne peut pas répondre à toutes les demandes de formation.

Circonscript : L’administration va étudier la question, ce serait amplement faisable. 

7)Décharge des EMF : comment l’administration se mettra-t-elle en conformité avec le BO du 18 octobre 2016 ?

Réponse DASEN : Impossible à mettre en place actuellement, les moyens sont tous attribués et le potentiel de remplacement n’est pas prêt à assumer cela. Mme Weltzer s’alignera sur les décisions des DASEN des autres départements.

Le SE-Unsa est en pourparlers avec le ministère sur cette question. Il semblerait bien que le MEN pensait que les décharges d’EMF étaient déjà d’un tiers dans les départements au moment où le BO est sorti (!!). On n’est pas à l’abri d’un rétropédalage ministériel pour cette année, mais pour la rentrée 2017, c’est acté !

8) La réforme du CAPA-SH : où en est-on localement ?

Voici un lien vers un article du siège national du SE-Unsa à propos de ce CAPPEI (Certificat d’aptitude pédagogique aux pratiques de l’éducation inclusive) http://enseignants.se-unsa.org/Formations-specialisees-adieu-Capa-SH-et-2CA-SH-bonjour-CAPPEI

Réponse DASEN : ils sont en attente de la circulaire nationale sur la formation commune 1er et 2d degré. Nous avons tout de même programmé des réunions d’information, notamment le 30/11. Une fois la circulaire parue, une nouvelle réunion pourra s’organiser si nécessaire, certainement au printemps. La DGESCO annonce janvier pour la date de la circulaire, le printemps parait plus réalisable d’après l’administration.