Un nouveau ministre à l'Education

Le nouveau gouvernement est désormais connu. Un nouveau ministre arrive rue de Grenelle. Sa feuille de route s’inscrit dans la priorité à l’Education affirmée le 31 mars par le Président de la République.

Pour le SE-Unsa, cet engagement doit se concrétiser par la poursuite des réformes indispensables à notre système éducatif et le maintien des 60.000 emplois promis lors de la campagne de 2012.

Au-delà de la loi d’orientation qui fixe l’horizon de l’action ministérielle, de multiples chantiers  ont été ouverts et doivent impérativement aboutir. Étroitement liés à la Refondation, ils déclinent aussi bien des mesures éducatives et pédagogiques que de nécessaires évolutions des conditions de travail et de rémunérations des personnels.

La définition du socle commun et sa déclinaison dans les futurs programmes seront des indicateurs majeurs de la volonté de réformer l’Ecole de la République dans le sens de plus de  justice sociale. Faute de quoi, l’habituel ripolinage tentera, une fois de plus, de faire illusion.

Simultanément, le temps des personnels doit s’imposer. Pour le SE-Unsa, confiance, reconnaissance, respect et autonomie pédagogique doivent être au rendez-vous sur le terrain. L’ensemble des discussions entamées sur les missions et les conditions de travail doivent maintenant se concrétiser. Ce sont l’engagement et les attentes des 800 000 enseignants et CPE qui doivent être reconnus.

Dans un gouvernement « de combat », le nouveau locataire de la rue de Grenelle devra conjuguer audace et dialogue, mais aussi courage politique, pour garder le cap d’une ambition éducative juste pour les élèves comme pour les personnels.

Paris, le 2 avril 2014

Christian CHEVALIER Secrétaire Général