La CAPD du 8 décembre a acté les promotions de l’année 2016/2017.
Questions diverses portées par le SE-Unsa :
1.Évaluation des enseignants :
Comment se passera la transition pour l’évaluation des enseignants cette année ? Où en est-on des inspections T2 et des autres collègues ? Quel barème sera retenu au mouvement 2017 ?
La DSDEN est en attente des textes d’application annoncés par la note de la DGRH. A ce jour, la seule décision prise est la suspension des inspections des T2.
La DSDEN annonce qu’il faudra réfléchir ensemble à l’attribution d’un élément technique aux T2 pour le mouvement.
Concernant la période transitoire : inspection prévues sur les échelons 6 avec 6 mois d’ancienneté et 8 avec 1 an à 18 mois d’ancienneté.
Mais la situation est inconfortable puisque toutes les inspections sont suspendues à ce jour.
Inspection récente : les collègues inspectés l’année scolaire dernière : ne seront pas revus, leur note sera récupérée.
Les équipes de circo poursuivent l’accompagnement des jeunes collègues ; les IEN font remarquer que les jeunes collègues ont parfois un besoin d’accompagnement de début de carrière au-delà de la T2.
Deux logiques successives sont mises en oeuvre : l’accompagnement initial dans le cadre du continuum M2àT2, puis une logique d’accompagnement professionnel (par IEN, CPC, EMF).
Le SE-Unsa rappelle qu’au quotidien, les premiers accompagnants des jeunes collègues sont les équipes des écoles.
2.Postes à profil :
Comment comptez-vous appliquer le point III.2.2.1 du BO mobilité du 9-11-2016 ? et notamment : “Le recrutement, pour ces postes à exigence particulière, nécessite une vérification préalable de la compétence détenue ; le départage des candidats retenus se faisant au barème.”
Au regard de ce nouveau BO, le SE-Unsa met en lumière qu’un certain nombre de postes ne devront plus relever d’un profilage, mais du mouvement « classique ».
La DSDEN va se pencher sur ce BO. A suivre.
3.LSUN : pour le SE-Unsa,
– Un débat serait utile sur la pertinence de la colonne “ dépassés ” ?
– Comment l’administration remédie-t-elle aux problèmes techniques rencontrés par les collègues ?
– Qu’en est-il des problèmes d’impression ?
– Problématique de l’accès aux livrets des années antérieures.
– Le nombre de compétences par domaine est-il limité ?
– Perd-t-on les données si on modifie la périodicité dans un an ?
– Problématique de la périodicité : ce sont les équipes enseignantes qui décident de la périodicité trimestrielle ou semestrielle.
– Des circonscriptions annonceraient aux équipes reportant l’utilisation du LSUN au 1er trimestre que ces dernières devront le remplir rétrospectivement. La DGESCO affirme le contraire.
– Problématique de la sécurisation de l’outil : une classe est accessible à l’ensemble des enseignants d’une école.
– Permutation impossible entre les items.
– Pourquoi un tel déséquilibre entre certains domaines (aussi nombreux en allemand qu’en français, par exemple) :
– Quid des élèves d’ULIS ?
– Quel accès par les ZIL ?
Réponses de l’IEN-A : Le LSUN, c’est compliqué, tout le monde le sait. Ce n’était pas le bon moment. Les problèmes doivent être remontés au cas par cas à l’assistance informatique. Problèmes massifs. Gros soucis pour les inclusions, le bilingue, les ZIL. Tout n’est pas solutionné, loin de là. Sur le bilingue, les compétences sont clarifiées, un référentiel de compétences a été envoyé : compétences étiquetées « A » ou « F » selon qu’elles sont travaillées en allemand ou en français.
Concernant la périodicité (semestre/trimestre) : la DSDEN explique que la périodicité trimestrielles serait « mieux ».
Le SE-Unsa rappelle qu’au regard du texte règlementaire, les équipes sont à la barre. Ce sont elles qui décideront, conformément au cadre règlementaire, de la périodicité, cette année ainsi que les années suivantes.
Selon la DSDEN, les CPC seraient favorables au trimestre, sur des critères pédagogiques.
Selon la DSDEN, il faut arrêter de parler de pression.(sic)
Le SE-Unsa redit que cette pression est pourtant bien réellement ressentie par bon nombre d’enseignants.
Pour illustrer son propos, le SE-Unsa donne lecture d’un témoignage de collègue parfaitement révélateur de ce qui est ressenti sur le terrain.
4.Carnet de progrès en maternelle :
Où en est-on ? Le SE-Unsa demande un bilan par circonscription. (carnet imposé, carnet à choisir parmi un corpus proposé, carnet fabriqué en équipe, pas de carnet car il est urgent d’attendre, carnet à remplir par les élèves en collant ou en coloriant, carnet rempli par l’enseignant).
Certaines équipes ont travaillé sur l’outil et l’ont transmis à l’IEN ou CPC et on leur a dit que ce n’était pas bon. Ils ont appliqué tout ce qu’on leur a demandé de faire. Certains jettent l’éponge. Certaines circo ont laissé le choix aux équipes de faire ce qu’elles veulent.
Pour la DSDEN : les équipes ont pu réellement se doter d’un outil avec ce qu’on leur a fourni.
Les outils présentent certes des problèmes de mise en œuvre. On a enfin une réflexion de fond sur l’évaluation et la valorisation des progrès des enfants. L’outil ne doit pas être normalisé. Il faut discuter de ce qu’on veut renvoyer à l’enfant et à la famille avant l’outil lui-même qui est secondaire et perfectible. C’est complexe de parler de l’évaluation et l’outil peut évoluer. On a donné du temps de formation, et les écoles ont montré leur travail. Les équipes font l’évaluation de leur outil en le mettant en œuvre et réfléchissent à l’évolution.
Pour le SE-Unsa, il faut strictement appliquer le texte : c’est un carnet de suivi propre à chaque école, donc chaque équipe crée l’outil nécessaire à ses élèves. Il n’y a pas de bons ou de mauvais outils, il y a des outils propres à chaque école. Le SE-Unsa continue à revendiquer la liberté pédagogique des enseignants dans l’intérêt de leurs élèves.
Le financement de cet outil est normalement à la charge des communes.
5.Direction d’école :
Quand aura lieu le comité de suivi du protocole de “simplification des tâches” ? L’IA-Dasen va fixer une date pour ce comité de suivi…
Le SE-Unsa exige que ce dossier avance concrètement. Il faut sortir de l’affichage et trouver des solutions pour venir en aide aux directeurs. Il faut aussi arrêter, tout simplement de parler de « simplification des tâches »
La DSDEN répond en avançant à nouveau le manque de moyens pour l’aide administrative
Pour le SE-Unsa, au-delà de la crise des moyens, il y a une réelle problématique d’empilement des tâches à solutionner. La pression est maximale, le ressenti de solitude est réel. Pour nous, lors de la formation initiale des directeurs d’école, il est impératif que l’administration les mette en garde, de façon préventive, leur parle de distanciation, de préservation. En effet, personne mieux qu’eux ne prendra soin d’eux.