Si le SE-Unsa relève et salue l’intention d’une mesure attendue de tou·te·s, il dénonce l’organisation pour la mise en place qui va ou mettre à mal le – trop peu nombreux – personnel de santé de l’Éducation Nationale ou être très longue car le temps de se concerter, d’étudier, de mobiliser et de réaliser…
Dans le cadre de la politique de test antigénique du gouvernement et suite aux annonces du ministre, une instruction interministérielle relative aux tests Covid des personnels des établissements scolaires a été adressée aux recteurs.
Cette instruction vient confirmer l’accès prioritaire des personnels aux tests Covid-19 et donner le cadre d’organisation du dispositif.
La responsabilité de mise en œuvre du dispositif
Sous la coordination des préfets, ce sont les recteurs et les IA-Dasen qui définissent l’organisation la plus adaptée.
Les autorités académiques devront également recenser le nombre de tests réalisés, en précisant la part de tests positifs.
La définition de la priorité
La priorité est reconnue à l’ensemble des personnels indépendamment de leur corps ou de leur statut.
Les tests pourront être organisés au sein même des établissements scolaires, notamment réalisés en cas de doute sur l’apparition de symptômes.
Les professionnels en charge des tests
Le dispositif prévoit que les tests réalisés en établissements scolaires soient assurés par les personnels de santé de l’Éducation nationale, médecins scolaires et infirmiers, sur la base du volontariat.
Il est demandé aux préfets de veiller à mettre à disposition de l’Éducation nationale des ressources humaines susceptibles de venir aider à la réalisation des prélèvements réalisés dans les établissements.
En cas de manque de volontaires, les autorités académiques, en lien avec les préfets, détermineront les renforts mobilisables (sapeurs-pompiers, secouristes…).