Alerte sociale : les écoles de Cronenbourg sous – trop grande – pression !

Le SE-Unsa 67 et d’autres organisations syndicales (Snudi-FO, Sgen-CFDT et Snuipp-FSU) se mobilisent pour accompagner les écoles de Cronenbourg dans le dépôt d’une alerte sociale relative à leurs conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.

Quelle mixité sociale ? Aucune en fait. Et un IPS parmi les plus bas du Bas-Rhin…

Nul besoin de rappeler les évènements de juin qui ne sont que le résultat d’une dégradation constante des conditions de vie [de survie ?] dans ce quartier.

Les incivilités aux abords des écoles sont quotidiennes comme, par exemple, le 12 février la présence d’un individu armé qui a nécessité le confinement de trois écoles pendant la pause méridienne, ces dernières devant également accueillir des parents pendant cet épisode.

Ce sont bien avec des conditions de travail dégradées que les collègues doivent assurer un service public qui se devrait être de qualité si :

  • Les élèves avec notification de la MDPH étaient effectivement accompagnés par des AESH ;
  • Les élèves allophones bénéficiaient d’un accompagnement en UPE2A
  • L’UEMA pouvait accueillir les élèves de ce quartier et si d’autres UEMA pouvaient être ouvertes pour couvrir les besoins ;
  • Les personnels RASED pouvaient être en nombre suffisant ;
  • Une sécurisation renforcée pouvait être mise en place au niveau des écoles ;
  • Un remplacement des collègues absents n’était pas quasi inexistant ;
  • Etc.

Ni le classement en REP+ (envisagé depuis une dizaine d’années mais qui ne se concrétise pas alors que cela permettrait d’obtenir plus de moyens), ni la promesse d’intégrer la cité éducative de Hautepierre ne sauraient permettre à elles seules de retrouver la sérénité nécessaire à l’Ecole de la République afin que cette dernière puisse mener ses missions sans engager au-delà du soutenable les risques psychosociaux des collègues.