Les échanges ont porté autour des thèmes suivants :
- enseignement devant les élèves ;
- accompagnement personnalisé des élèves ;
- relations aux familles ;
- continuité du service public ;
- quelles autres missions / quel positionnement pour le professeur des écoles ?
En ouverture de la réunion, le SE-Unsa, à l’appui de la consultation de ses adhérents, a lancé un avertissement au ministère. 87 % d’entre eux sont dans la défiance et ne croient pas à la revalorisation et au chantier qui s’ouvre. Son inscription dans la loi ne les rassure pas. Il y a urgence à ce que le ministère donne des gages de sa sincérité.
Le SE-Unsa a rappelé les lignes rouges : hors de question d’augmenter le temps de travail des enseignants du 1er degré ou d’alourdir leurs tâches.
Le SE-Unsa a accueilli positivement l’ouverture d’un dialogue social pour s’intéresser au bien-être des enseignants.
Pour le SE-Unsa :
- Le besoin de stabilité des enseignants doit être pris en compte. Le ballet des réformes incessantes contribue à la perte de sens du métier. Il est temps d’en finir avec les injonctions contradictoires ;
- Le fonctionnement du ministère doit évoluer. Il est nécessaire d’en finir avec les directives brutales, et le management vertical du ministère qui méconnait la diversité des besoins et la capacité à agir des enseignants sur le terrain.
- Les enseignants doivent être reconnus comme des acteurs en capacité de déterminer efficacement les modalités de leur action, en leur laissant les espaces d’autonomie et d’initiative professionnelle.
Le SE-Unsa s’emparera des différentes réunions qui s’ouvrent dans le chantier de la réforme des retraites pour porter ses exigences pour l’ensemble des personnels.
Des chantiers concernant les enseignants du 2d degré, les CPE et les PsyEN feront l’objet de travaux parallèles dans le cadre de l’agenda social.