Suite à l’annonce présidentielle du confinement pour une durée de 15 jours pour le moment (gageons que ce sera a minima jusqu’aux vacances de printemps), les positionnements sont très clairs et la seule attitude citoyenne responsable est bien de rester chez soi.
Les consignes sont très précises et les IEN responsables en ont informé les enseignants : “Seuls les enseignants volontaires pour l’accueil d’enfants des professionnels mobilisés peuvent obtenir une attestation de déplacement dérogatoire pour se rendre dans une école“.
Dans ces nouvelles conditions, Quid de la continuité pédagogique ?
Toute sortie étant strictement règlementée et ne devant se faire qu’après avoir complété une attestation de déplacement dérogatoire (Attestation_de_deplacement_derogatoire), la notion de continuité pédagogique ne peut qu’évoluer.
Belles phrases ministérielles comme injonctions plus ou moins bienveillantes hiérarchiques deviennent tout ou partie caduques.
Pour le SE-Unsa 67, la continuité pédagogique ne peut se faire qu’en télétravail.
Cette continuité pédagogique doit s’axer sur le maintien du lien avec les élèves et avec les familles.
Si des travaux (et activités) doivent bien être proposés aux élèves :
– ils ne peuvent occuper les enfants six heures par jour
– ils se feront au mieux en fonction des réalités du terrain et en s’adaptant à ces dernières
– ils respecteront aussi les personnels enseignants (obligation de télétravailler et donc de rester chez eux, durée du temps de travail et droit à déconnexion, obligations familiales car les enseignants sont bien souvent parents aussi, etc.).
Si vous étiez l’objet de pressions, n’hésitez pas à nous alerter !