Déclaration liminaire CTSD du 27 juin 2017
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
Mesdames et Messieurs les membres du CTSD,
Ce CTSD fait suite au Groupe de Travail du 9 juin dédié à l’organisation du dédoublement des CP en REP+.
Nous actons que cette volonté gouvernementale se fait à moyens constants et donc impacte ainsi de manière négative la situation des autres écoles puisque :
- Ce ne sont non pas 3 mais bien 4 postes qui viennent en moins pour les ajustements de rentrée alors que les situations « tendues » se révèlent en nombre dès à présent. Espérons que le flux migratoire estival (nous ne parlons pas des départs et des retours de vacances mais bien des déménagements et des emménagements des familles) se fera en favorisant la carte scolaire.
- Le taux de scolarisation des moins de trois ans ne va pas évoluer de manière positive puisque sur les 10 postes actés en février pour l’ouverture de classes de TPS, seule une sera finalement réalisée. Il ne faudrait pas que la maternelle constitue une variable aléatoire de la carte scolaire.
Nous attirons votre attention sur l’impact à venir de la politique annoncée sur les opérations de carte scolaire. Nous pensons au dédoublement des CP en REP et au dédoublement des CE1 en éducation prioritaire. En effet, cela représenterait un nombre considérable de nouveaux postes à implanter, avec des conséquences sur la brigade de formation continue et donc sur le PAF, puisque les collègues concernés devront bénéficier des 18 demi-journées de formation en REP+.
Au niveau de la direction d’école, nous notons le signal fort adressé aux directeurs d’école de 1 à 3 classes avec une ébauche de créations de postes de remplacement dédiés aux décharges de ces directeurs. Ce geste correspond à la proposition du SE-Unsa depuis des années et répond aux résultats de notre enquête, enquête que nous renouvellerons l’année scolaire prochaine et tant que nécessaire.
Nous souhaitons que ces 10 premiers postes, à titre provisoire aujourd’hui, deviennent des postes inscrits dans la politique départementale de carte scolaire afin que dès la rentrée 2 018, les directeurs ne se retrouvent pas dans la même situation que les années passées. Nous attendons que cette « brigade » soit abondée afin que tous les besoins soient couverts. Selon nos calculs, pour que ce soit le cas, il faudrait une implantation de 20 ETP à ce jour.
Ainsi nous espérons que ces 10 moyens qui couvrent 50% des besoins seront :
- Premièrement réellement affectés par les IEN à cette mission
- Deuxièmement en supplément des moyens mis cette année pour couvrir ces décharges.
En effet, si ce n’était pas le cas, il n’y aurait pas amélioration de la situation des directeurs, bien au contraire. Le signal fort d’aujourd’hui serait alors interprété par nos collègues de manière bien négative, rappelant une simplification des tâches qui ne fut que rêve éphémère. Un temps du passé pour une belle idée dont on n’entend plus parler.
Et ces derniers risqueraient fort de ne pas entonner « l’ode à la joie » attendu lors de l’accueil de rentrée souhaité par notre ministre mais plutôt « le chant des partisans ».
Je vous remercie.