« … Mais qu’un ministre dise à ses personnels qu’il veut « un électrochoc » renvoyant à la « honte » ressentie suite à une « défaillance » n’est pas pareil qu’il dise que l’école ne peut définitivement plus rester autant en difficulté pour lutter contre un mal trop installé et pour lequel une victime de plus est une victime de trop.
Dans le premier cas, on accuse l’école parce que désigner un coupable est attendu, on crée ou on accentue la défiance des familles envers l’école, on oppose alors dangereusement les uns et les autres.
Dans le second, on en appelle à la responsabilité collective de ne pas dire tout et n’importe quoi sur l’école et son administration, de ne pas véhiculer des visions fantasmées sur ce que l’école fait, doit faire ou peut faire. … »