Après nos mobilisations de décembre et de janvier et les discussions intenses de la semaine du 6 janvier, le Premier ministre s’est retrouvé dans l’obligation de revoir partiellement sa copie.
Ainsi le retrait du projet de loi de la mesure à court terme de l’âge pivot a été annoncé par courrier au SE-Unsa et aux autres organisations syndicales ce samedi. Il s’accompagne d’une contrepartie, à savoir la mise en place d’une conférence sur l’équilibre et le financement des retraites composée des partenaires sociaux et de représentants de l’Etat. Cette conférence devra remettre avant fin avril son rapport contenant les mesures permettant d’atteindre l’équilibre financier en 2027.
Quelques directives sont données par le 1er ministre :
– pas de baisse des pensions pour préserver le pouvoir d’achat des retraités
– pas de hausse du coût du travail pour garantir la compétitivité de l’économie nationale, comprendre qu’il ne faut pas mettre à contribution les employeurs privés comme publics.
A noter qu’en l’absence d’accord entre les partenaires sociaux, le gouvernement pourra choisir parmi les propositions émises lors des travaux de cette conférence et légiférera aux moyens d’ordonnances, l’objectif prioritaire pour lui étant bien le retour à l’équilibre pour 2027.
Cette revendication du SE-Unsa acquise, les discussions peuvent reprendre sur plusieurs fronts :
– dans le cadre de cette conférence et donc de l’équilibre à atteindre en 2027
– dans le cadre de la revalorisation qui doit permettre le maintien du niveau des pensions et la reconnaissance du métier d’enseignant.
Retrouver les détails des revendications du SE-Unsa en suivant le lien en bas d’article.
Avec le retrait du projet de loi de la mesure à court terme de l’âge pivot, le gouvernement veut-il faire un geste d’ouverture ? Peut-on y croire ?
Les discussions vont reprendre sur un projet qui doit impérativement encore bouger.
Les revendications du SE-Unsa sur la réforme de la retraite et sur la revalorisation