CRPE 2016 session exceptionnelle de Créteil

Pour la seconde année consécutive, un concours supplémentaire de professeurs des écoles est organisé dans l’académie de Créteil. Ce CRPE exceptionnel est bel et bien indépendant du CRPE Créteil classique déjà annoncé et dont les épreuves se tiendront comme dans toutes les académies les 18 et 19 avril prochains.

L’objectif annoncé de ce concours supplémentaire est l’amélioration de la situation des écoles de la Seine-Saint-Denis, cette localité ayant chaque année besoin d’un très grand nombre de nouveaux enseignants.

Attention !

Les lauréats de ce concours supplémentaire seront nommés stagiaires dans l’académie de Créteil à compter de la rentrée 2016. S’inscrire à ce concours supplémentaire est certes pour tout candidat, notamment originaire d’une autre académie, une opportunité d’augmenter ses chances de réussir le CRPE, mais c’est surtout un réel engagement qui nécessite de pouvoir se projeter sur un début de carrière assez long sur l’académie de Créteil fortement nécessiteuse en enseignants.

 

En cas de réussite à plusieurs concours, vous serez libre de sélectionner celui de votre choix.

Puis-je passer le concours à Créteil et revenir dans le Bas-Rhin dans quelques temps ?

Ce concours exceptionnel pour but de combler les postes manquants.

A la réussite du concours, il ne sera pas possible d’être nommé dans une autre académie, quelle que soit la raison invoquée.

Ensuite, tout collègue PE peut formuler une demande de changement de département.

Mais il faut savoir que l’académie de Créteil est fortement déficitaire, particulièrement le département de la Seine Saint Denis. Il est extrêmement difficile d’obtenir une sortie de département.

L’an dernier, les collègues ayant obtenus un changement de département avaient et déclaré un rapprochement de conjoint et des enfants. Tous avaient plus de 10 ans d’ancienneté de service.

Faites votre choix en connaissance de cause ! Pour des questions précises, vous pouvez contacter nos collègues du SE-Unsa 93  ou du SE-Unsa de l’académie de Créteil

 

Calendrier des inscriptions

Les inscriptions seront ouvertes du mardi 2 février (12h*) au mardi 2 mars 2016 (17h*) sur http://www.education.gouv.fr/siac1

Les conditions d’inscription sont identiques à celles du concours externe de la session 2016 classique.

* heure de Paris

 

Calendrier des épreuves

Admissibilité :

* épreuve écrite de français : mardi 17 mai 2016 de 13h à 17h

* épreuve écrite de mathématiques : mercredi 18 mai 2016 de 9h à 13h

Les épreuves auront lieu dans les centres d’écrit académiques que les candidats auront choisis au moment de leur inscription.

NB : il ne sera pas proposé de centre d’écrit à l’étranger, dans les COM, en Nouvelle-Calédonie ou à Mayotte.

Admission :

Les épreuves d’admission se dérouleront début juillet 2016 en Ile-de-France.

La nature des différentes épreuves sera identique à celle du concours externe de la session 2016 classique.

 

Publication des résultats

Les résultats d’admissibilité et d’admission seront publiés sur le site internet du SIEC à des dates qui seront fixées ultérieurement (https://ocean.siec.education.fr/publinet/resultats)

 

Même si le nombre de postes qui sera offert à cette session supplémentaire n’est pas encore connu, on sait qu’il viendra s’ajouter aux 12 911 postes déjà offerts sur l’ensemble des concours 1er degré 2016 et plus précisément aux 1635 postes offerts au CRPE externe classique de Créteil.

 

Pour rappel, à la session exceptionnelle de 2015 :

* 11 600 candidats inscrits

* 3394 candidats admissibles

* 500 candidats admis (500 postes offerts)

* 470 candidats inscrits sur liste complémentaire

Stage “Psychologues scolaires et Copsy” : 21 avril 2016 à Sélestat

Réservé aux psychologues scolaires et conseillers d’orientation – psychologues :

Thème : CREATION DU CORPS UNIQUE DES PSYCHOLOGUES DE L’EDUCATION NATIONALE :

Quels enjeux pour les professionnels ? Quel développement pour la psychologie dans l’Education Nationale ?

  1. Création du corps des psychologues de l’Education nationale

Psychologues des spécialités

Education, développement et apprentissage

Education, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle

Présentation, débats et échanges

  1. Quels enjeux pour les personnels ?

Conditions d’intégration, Statuts, Obligations de service, Régime indemnitaire, Evolutions de carrière, Elections professionnelles…

 

Avec Marie-Henriette CAILLUYER, conseillère technique nationale du SE-Unsa en charge des psychologues de l’EN.

Le 21 avril 2016 à Sélestat  de 9h à 16h au lycée Schweisguth. 

Les modalités du repas de midi seront communiquées ultérieurement.

Inscrivez-vous en ligne ICI

 

MODALITES D’INCRIPTION AU REPAS :

Pour réserver un repas (restauration scolaire du lycée), que vous soyez du 68 ou du 67 : Impérativement avant le 18 mars 2016

Etablir un chèque de 5,10 € à l’ordre de : SE-Unsa du Haut-Rhin

L’accompagner du talon d’inscription ci-dessous. (à télécharger aussi ICI)

Formation syndicale Psychologues scolaires et Copsy du 21 avril 2016.

Inscription au repas

NOM/Prénom :………………………………..

Ci-joint un chèque de 5,10 €.

Signature :

Envoyer le tout à : SE-Unsa 13 rue de Lucelle BP 43069 68062 MULHOUSE CEDEX

 

 

Sacro-sainte laïcité à l’alsacienne !

La question de ce que nous sommes censés enseigner lors de l’heure du “complément d’enseignement moral” se pose depuis l’apparition, dans les programmes nationaux, de l’EMC.

L’Enseignement Moral et Civique a un programme plutôt bien détaillé qui, nous semblait-il, avait un certain nombre de problématiques communes avec ce que nous faisions déjà pendant l’heure de morale. On nous a dit pourtant, en hauts lieux, que la morale était un approfondissement de l’EMC… Mais même lorsque l’on lit attentivement la note publiée le 20 juin 2007 par l’inspection académique dont l’extrait ci-dessous en italique est tiré, on se rend compte qu’il est compliqué de bien établir les limites de l’un par rapport à l’autre :

Le cours de morale vise à favoriser l’émergence de certains comportements, mais aussi de certaines attitudes et aptitudes chez l’élève ; parmi celles-ci, on visera la disponibilité à l’étonnement, à la curiosité. L’élève sera conduit à ne pas accepter l’évidence « parce qu’elle est là », à interroger les situations, à ne pas confondre opinion et vérité… On développera autant l’aptitude à envisager le point de vue d’autrui que la capacité à se décentrer. L’enfant sera aidé à réfléchir, c’est-à-dire nommer les choses, argumenter, défendre sa position, se questionner, douter, rechercher… Rendre l’enfant fier de ses choix, capable de les assumer, tout en étant en capacité de prendre en compte l’opinion des autres, constitue la finalité de cet enseignement.”

Ainsi, les élèves qui sont en cours de religion ne sont pas censés profiter de cet apport ou n’ont pas la possibilité de partager leur vision du monde avec les autres. La confrontation s’enrichit de la multitude ; maintenir ce clivage empêche une mixité des esprits qui est la plus grande barrière contre l’ignorance et la xénophobie. Les évènements de novembre 2015 montrent que l’on a plus besoin d’unité que de séparer les enfants suivant leurs confessions religieuses.

A l’heure où un programme national plutôt clair vient enfin proposer des directives en matière d’enseignement moral et civique, on aurait pu espérer que les législateurs aient le courage de déplacer notre heure de religion en dehors des 24 heures d’enseignement obligatoire. Tous les élèves alsaciens bénéficieraient des mêmes heures d’enseignement (on omettra l’enseignement des langues étrangères qui, en Alsace, est augmenté d’1h30 par rapport au reste du territoire…). Il ne s’agit pas d’empêcher les familles qui le souhaitent de faire suivre à leur enfant l’enseignement religieux – que cet enseignement soit catholique, protestant, israélite, musulman voire œcuménique – mais que cela soit fait en-dehors du temps scolaire. La charte de la laïcité existe, il est actuellement difficile de s’appuyer sur elle, en Alsace, sans s’enfoncer dans un océan d’incohérence.

Colloque 2015 “Contrôle et évaluation des enseignants : et si on essayait la confiance ?” : la synthèse

Le SE-Unsa a tenu son colloque le 4 décembre 2015.

– Quels sont les besoins d’autonomie et de reconnaissance des enseignants au travail ?

– Comment former des professionnels responsabilisés ?

– Quelles pistes pour une évaluation vraiment formative des enseignants ?

– Des systèmes hiérarchiques bienveillants et non infantilisants existent-ils ?

– Quelles pratiques dans d’autres pays européens ?

 

Devant ces questionnements, des intervenants aux expertises diverses ont apporté leur éclairage :

             Jérôme ENEAU    Enseignant-chercheur à l’université Rennes 2

     Brigitte BANNEROT    Médecin de prévention à la DSDEN 67

      Anne SCHIRMEYER    Psychologue clinicienne en contrat de collaboration avec le rectorat

  Patrick ROUMAGNAC    Secrétaire général du Syndicat des Inspecteurs de l’Unsa

         Patrick SCHANTé    Inspecteur de la circonscription de Molsheim

                   Joël PEHAU    Secrétaire national du SE-Unsa, secteur revendicatif

Dominique CAMINADE    Principale de collège, SNPDEN-Unsa

          László SOMOGYI     Ex chef d’établissement en Hongrie

 


Enseigner c’est à la fois élever et libérer. Comment construire une évaluation des enseignants qui ne touche pas à l’image narcissique (être jugé sur son travail et non sur sa personne) ? Abandonner est toujours une souffrance : comment éviter cet abandon ? L’avancement actuel est totalement discriminatoire. Il faudrait que l’efficacité collective soit évaluée.

 

Pour Jérôme Eneau, l’inspection actuelle peut être comparée à l’impuissance apprise, une perte de confiance en soi lorsque ce que l’on fait n’est pas reconnu. C’est une perte de motivation, on a une image négative de soi-même, alors que tous les professionnels ont une demande de reconnaissance au travail.

 

Un travail non évalué n’est pas la solution pour le docteur Bannerot car on a besoin de retour et d’échanges sur son travail. Étymologiquement, évaluer veut dire “donner de la valeur”. Le regard subjectif sur le mérite, l’expression numérique provoquent des ambigüités : “qu’est-ce qui devrait être du bon travail?” Dans les années 70, la logique de la compétence à vérifier a remplacé une confiance « a priori » que l’on donnait aux qualifications des adultes.

L’évaluation est la production d’un jugement de valeur. Elle guide l’action et c’est en cela qu’elle devrait être suivie du correctif qui doit être apporté. Elle est contextualisée : elle dépend de l’environnement conclut Jérôme Eneau. Le fait qu’elle soit individuelle annihile toute la partie collaborative, en effet, l’individu doit être évalué aussi dans ses interactions avec ses pairs.

 

Le docteur Bannerot considère que l‘évaluation individualisée est aussi une évaluation « individualisante ». Le travail dans son coin est un repli sur soi, un enfermement. Des espaces de dialogue plus fréquents, des fiches collectives de poste doivent exister. Il faut laisser plus de place aux jugements par les pairs avec lesquels il y a de vrais liens. En découle un sentiment de sécurité, de bien-être, d’appartenance. On peut se poser la question de comment aider un collègue qui serait en difficulté ; exposer ses propres difficultés est une première approche intéressante. La difficulté ne doit pas entraîner un jugement de valeur des collègues.

Si le travail de l’enseignant consiste sans cesse à inventer, innover, en tenant compte des prescriptions, il n’y a pas de limite à ce travail, d’où l’épuisement de certains collègues conclut Anne SCHIRMEYER. Ces derniers doivent s’autoriser à penser qu’il y a un autre monde que l’éducation nationale. Se reposer la question du pourquoi on est dans l’E.N. et pourquoi on y reste peut être un facteur de remotivation.

Patrick Roumagnac considère que le travail d’équipe doit s’apprendre en formation initiale et continue. Il faut faire confiance au groupe car le travail de l’objectif commun fait fonctionner le système. Un management bienveillant est important et le compromis doit être un objectif. On n’est pas obligé d’être tous d’accord mais le bien des élèves doit faire consensus et cela doit être l’objectif de la hiérarchie.

L’évaluation formative en formation des adultes est celle qui est importante. La place des erreurs est fondamentale. Le regard que porte l’évaluateur sur la façon dont l’évalué va aller au-delà de ses difficultés compte beaucoup. Le problème de la note est qu’elle est contrainte. La note s’oppose à l’évaluation formative, elle est totalement contraire à l’évaluation collaborative.

La relation de l’inspection est dissymétrique : l’inspecteur vient, il saurait ce que l’enseignant ne saurait pas,  il a une hauteur de vue que l’enseignant n’a pas, il serait capable de dire à un enseignant ce qui est bien et ce qui est mal. Mais la distance avec le terrain s’est souvent installée même si l’expertise du terrain a été jadis reconnue. Cette relation est une double duperie : les enseignants sont suffisamment gentils pour laisser croire à l’IEN qu’ils lui font une confiance absolue et que ce dernier maîtrise la situation. Ils mettent en place des activités qui permettent de valoriser les choses qu’ils savent faire et de taire ce qui serait un peu plus délicat dans leurs pratiques. Or l’IEN est tout à fait au courant de cette duperie : s’installe une relation interpersonnelle à la place d’une relation professionnelle. Selon Patrick Roumagnac, avec le référentiel de compétences, l’évaluation va dans le mauvais sens : le document montrant les observables lors des inspections est trop complexe, impossible, intenable et hypocrite. La tâche est morcelée, c’est une somme de compétences juxtaposées.

Pour le SIEN-Unsa, la relation d’inspection doit être une relation professionnelle basée sur une relation de confiance réciproque. Il faut une nouvelle modalité d’inspection qui sorte d’une relation matinée d’affects, avec une prise en compte du collectif. Les enseignants doivent aussi prendre en compte l’élève dans l’ensemble de sa scolarité passée et future, d’où l’importance du travail d’équipe pour pointer les difficultés potentielles que pourrait rencontrer l’élève conclut Patrick Roumagnac.

Pour la médecine de prévention, l’existence de la note peut poser problème. Un entretien qui porterait sur des critères jugés précis et mesurables serait plus positif. Des espaces institutionnalisés de discussion et de résolution de conflits éthiques diminueraient les risques.

 

 

 

A quoi s’intéresser pour limiter les risques psychosociaux, selon le docteur Bannerot ?

  • L’intensité du travail
  • Le soutien social
  • La demande émotionnelle au travail (le fait de ne pas pouvoir manifester ses émotions, le contact avec la difficulté)
  • Les conflits éthiques (exemples : contribuer à un système que l’on juge injuste, dénoncer ou pas une situation problématique,…)
  • L’autonomie
  • L’insécurité socio-économique (questions de mouvement entre autre)

Source : Enquête SUMER (Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels) édition 2010

 


Il faut que tous les enseignants soient en capacité d’oser la professionnalité, de travailler en équipe sans que cela soit demandé. Plus qu’une formation, cela doit être une volonté. L’école doit être un lieu où l’on travaille en collectif. Patrick Schanté, IEN de la circonscription de Molsheim, ajoute que l’inspection peut parfois être le révélateur d’une fragilité déjà présente. Être touché dans ce pourquoi on est là, rend vulnérable. Si l’inspection dérape, c’est que l’IEN a commis une erreur… L’enseignant doit alors se saisir de certains recours (demande de contre-inspection, contestation du rapport).

Les évaluateurs doivent donner des billes pour faire avancer les évalués sur leur façon de fonctionner, sur leurs pratiques professionnelles. Il faut toujours se situer par rapport à son rôle, cela permet d’éviter de se perdre professionnellement.

La reconnaissance de la professionnalité ne semble toujours pas assez présente lors des inspections.
Évoluer dans les relations enseignants/inspecteurs se fera par une action qui viendra des collègues et des inspecteurs. L’action syndicale y est primordiale.

Pour Joël Péhau, l’évaluation doit permettre d’évoluer dans nos pratiques via des formations adaptées. L’inspection et l’avancement doivent être complètement déconnectés afin de ne pas biaiser la valeur formatrice de l’évaluation. Tous les partenaires de l’école doivent participer à l’élaboration d’une grille de mesure de la valeur professionnelle. Enfin, le salaire des enseignants doit être revu à la hausse : une corrélation entre rémunération des enseignants et performances des élèves a été montrée par une étude internationale. N’attendez rien de l’extérieur, c’est chacun qui pourra construire ce qu’il souhaite voir dans le système éducatif.

Il faut trouver la force d’agir collectivement.

 

 

 

Réformes en maternelle : pas de panique sur les livrets de progrès !

La maternelle à l’honneur…ou plutôt à la fête ?

Ca semblait plutôt bien parti : de nouveaux programmes pour la maternelle, faisant suite à une consultation, plus proches des précédents programmes que de nombreux collègues regrettaient, une place plus importante laissée au jeu et à l’expérimentation, un regard bienveillant sur l’enfant…

Mais comme souvent dans l’éducation nationale, on a mis la charrue avant les bœufs !

Quelle surprise de voir paraître les documents d’accompagnement aux nouveaux programmes le vendredi avant la rentrée, alors qu’ils étaient prévus pour juillet ! Tout le monde sait que les enseignants ne profitent pas des congés d’été pour faire leurs progressions et programmations ! Qu’ils ne reprennent le travail qu’à la pré-rentrée !

J’ai tenté de lire rapidement ces documents, mais entre leur longueur, leur richesse, la rentrée et toute la surcharge de travail correspondante ; je n’en ai sûrement pas retiré tout ce que j’aurais pu. Pour vous éviter une recherche fastidieuse et vous faire gagner du temps (oh combien précieux), le SE a mis au point un document très pratique d’accès direct aux différents documents d’accompagnement que vous trouverez ICI

Une fois la rentrée faite, nos IEN nous annoncent que les modalités d’évaluation vont changer et que le livret en cours jusqu’à aujourd’hui va disparaître. Et dès cette année ! Chouette !

Il sera remplacé par un carnet de progrès. Pourquoi pas ? Mais kézako ? Un outil à concevoir dans chaque école, en équipe, sans guide, sans directives précises, sans matrice. On fait comment pour la mise en page, la duplication, combien d’items dans chaque domaine, des pictogrammes pour illustrer, des photos ?…. Re-chouette ! On manquait de boulot entre nouveaux programmes et nouveau projet d’école !

Bref, c’est le flou artistique et dans les écoles, on a une fois de plus l’impression que chacun doit réinventer le monde. Ajoutez à ça des consignes et des attentes différentes selon les circonscriptions, la possibilité éventuelle de la parution d’un cahier de progrès imposé à plus ou moins long terme … et vous perdez tout le monde. Même les plus volontaires.

Alors, remettons les choses à leur place :

  • Le décret d’application et l’arrêté sur l’évaluation ne sont toujours pas parus
  • Un groupe de travail ministériel travaille sur des exemples de carnets pour guider et baliser le travail des équipes
  • Un livret identique pour tous les élèves de GS sera communiqué aux parents puis aux collègues de CP, comprenant des items dans tous les domaines mais aussi dans le vivre ensemble.

En audience, la DASEN nous a fait part des consignes données à ses IEN :

  • Pas de précipitation, mais un accompagnement des équipes dans la réflexion
  • Pas de document départemental imposé
  • Une réflexion centrée sur la pratique de l’évaluation pas sur l’outil
  • Pas de circonscription test pour le nouveau cahier, pas de pression de la part des IEN
  • On attend les textes

Cela confirme qu’à part des adaptations logiques aux nouveaux programmes, il est prématuré de revoir de fond en comble les outils d’évaluation.

Pour le SE-Unsa il ne doit y avoir aucune pression : la mise en place des carnets de progrès se fera à la prochaine rentrée. La priorité est de permettre aux collègues de s’approprier les nouveaux programmes, cette année.

Préparer son concours: liens utiles

Avant le concours

 

Pour le concours, on demande aux étudiants de se baser sur les nouveaux programmes de maternelle et sur les « anciens » pour l’élémentaire.

Voici le décret fixant les modalités d’organisation du concours de recrutement de professeur des écoles http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027361520&dateTexte=20160201 . L’annexe I précise :

“Le cadre de référence des épreuves est celui des programmes pour l’école primaire.”

Simplification des tâches où es-tu ?

Maintenir la pression à tous les niveaux hiérarchiques…

Le SE-Unsa interpelle la Ministre ainsi que le recteur et ses deux Dasen

Après les promesses et les effets d’annonce, quid de la réalité des conditions de travail des directeurs ?

5 janvier 2016 :

Conséquence , le 5 janvier 2016 : le Ministère exige des Recteurs qu’ils lui fassent remonter leur protocole académique de simplification avant le 6 janvier 2016… Affaire à suivre et à ne pas lâcher !