Suite à l’alerte sociale lancée en intersyndicale (prendre connaissance du courrier), l’Inspecteur d’Académie a été dans l’obligation légale de recevoir les organisations syndicales à l’origine de cette alerte ce lundi 5 septembre.
Voici les principaux points abordés : …
En noir, les demandes des organisations syndicales, en rouge les réponses du Dasen
➢ L’évaluation d’école se déroule sur la base du volontariat : aucune forme de pression ne devra être exercée sur les collègues et les équipes qui ne participeraient pas.
Les IEN se seraient adressés aux directeurs d’école pressentis pour s’engager dans ce dispositif.
Le souhait du Dasen a été de privilégier des équipes qui ne seraient pas réfractaires à ce dispositif.
Des ajustements sont encore possibles, ce sera vu avec les IEN.
➢ la professionnalité des collègues ne soit pas interrogée
La professionnalité des personnels ne doit pas être interrogée : c’est un postulat.
➢ pour les collègues volontaires engagés dans le dispositif :
- les travaux doivent se dérouler sur temps devant élèves,
Ce n’est pas une impossibilité mais le potentiel de remplacement ne le permettra sans doute pas.
On peut puiser sur les 18h00 d’animations pédagogiques.
Il y a aussi la journée de solidarité et les deux demi-journées consacrées à un temps de réflexion. C’est le directeur d’école qui décidera où seront prises les heures consacrées à ces évaluations.
- il ne doit pas y avoir de questionnaires en direction des parents et des élus.
Ce sont des outils mais il n’y a aucune obligation de les utiliser. Ce sont les directeurs et les équipes qui décident de les utiliser comme tels, ou partiellement ou d’en créer d’autres, voire de ne pas utiliser ces outils.
- il ne doit pas y avoir de visite en classe sans accord des collègues
Si un enseignant ne veut pas de la visite des évaluateurs externes dans sa classe, on ne va pas l’y contraindre.