Déclaration liminaire au CHSCT du 25 juin 2020

Déclaration liminaire de l’Unsa Éducation

Monsieur l’Inspecteur d’ Académie par intérim,

Cette fin d’année scolaire est marquée pour tous les agents de notre institution par une fatigue extrême, des tensions, même.

Adaptation et réadaptations ont été les maitres mots de l’activité conduite les derniers mois. S’il demeurera toujours un risque d’une évolution défavorable de la situation sanitaire à l’automne, pour l’Unsa Éducation, il est inenvisageable de recommencer ainsi à la rentrée.
Les services, les enseignants, directeurs, équipes de direction et de circonscription ont besoin de savoir vers où elles vont. S’il est impossible de le prévoir précisément, plusieurs options peuvent être envisagées et des scénari présentés. Telle est notre demande.

Nous savons tous que la rentrée 2020 sera inédite. Pour les enseignants et les élèves, nécessitera de nombreux ajustements sur les apprentissages à mener ensemble. Ce sera une priorité qui ne devra pas être polluée par des conditions organisationnelles et matérielles qui peuvent être conçues et présentées à l’avance.

Les agents n’ont pas besoin de nouveautés pour envisager une rentrée intéressante. Puisque le ministère en a annoncé, nous abordons les conséquences du plan maths-français sur les personnels concernés par leur mise en œuvre : IEN, conseillers pédagogiques, directeurs, référents.

Cette annonce se fait dans le contexte bas-rhinois ou, l’année dernière 23 fiches SST sont remontées de conseillers pédagogiques de circonscriptions pour dénoncer charge et condition de travail difficiles.
Le nouveau concept issu du schéma directeur de la formation demande la mise en place de constellations qui bénéficieraient de formations spécifiques, prévoit 3 à 4 visites dans la classe des enseignants en question. Rien que cet aspect du plan représente des centaines d’heures de travail.

L’Unsa Education vous alerte sur la nécessite de prévoir des moyens spécifiques au déploiement de ce plan, à l’impact que cette mesure fait planer sur la charge de travail notamment des IEN et des CPC.

Cette rentrée doit être envisagée par tous les agents, d’une façon sereine et non comme la perspective d’inconnues, de missions changeantes sans en connaitre les contours ou d’un accroissement de la charge de travail.