Les écoles concernées à la rentrée 2022
- 6 classes, qui passeront d’une décharge de 0,25 à 0,33 ;
- 7 classes, qui passeront d’une décharge de 0,25 à 0,33 ;
- 12 classes, qui passeront d’une décharge de 0,5 à une décharge totale ;
- 13 classes élémentaires, qui passeront d’une décharge de 0,75 à une décharge totale.
Une programmation pluriannuelle toujours absente
L’avis du SE-Unsa
L’amélioration du régime de décharge pour tous les directeurs est une nécessité. Les avancées obtenues année après année et leur consolidation par un décret publié au Journal officiel plutôt que dans une circulaire sont positives.
Cependant, d’autres besoins sont également à prendre en compte.
Parmi les priorités pour les directeurs et directrices, le SE-Unsa demande :
- une facilitation de l’exercice de cette fonction, qui passe notamment par une aide administrative (désormais inscrite dans la loi Rilhac) formée et pérenne pour toutes les écoles.
Le SE-Unsa invite l’ensemble de la communauté éducative à signer la pétition ICI - une meilleure rémunération, passant par une augmentation de la bonification indiciaire (BI) en fonction du nombre de classes et une ISS de 300 euros bruts minimum mensuels ;
- la poursuite de l’amélioration du régime de décharge.
Enfin, pour le SE-Unsa, la structuration de l’école doit évoluer pour la réussite des élèves et la sérénité des équipes pédagogiques. Face à l’absence de statut juridique de l’école, il faut construire un statut d’établissement spécifique à l’école primaire. Les responsabilités seraient ainsi identifiées. Le SE-Unsa souhaite la création d’une fonction de directeur d’établissement public d’enseignement. Le lien de ce directeur envers les enseignants serait fonctionnel et non hiérarchique. L’enseignant, directeur de cet établissement et déchargé totalement, serait alors un interlocuteur institutionnellement reconnu. Cette transformation de l’école au statut non identifié vers un établissement public d’enseignement ne peut se faire de façon uniforme et à marche forcée. L’expérimentation sur la base du volontariat conjoint des collectivités et des équipes est nécessaire.