Le SE-Unsa 67 rencontre le Dasen en audience

Mercredi 29 novembre, suite à une demande d’audience du SE-Unsa 67, une délégation a rencontré le Dasen, l’IEN-A et le SG de la Dsden.

5 thématiques ont été abordées (Mode de communication, Modalités d’affectation des PES, Contractuels et liste complémentaire et remplacements, Bilinguisme, Protocole et organisation piscine, EIULE, etc.) pendant près de deux heures.

Notre compte rendu ci-dessous.

1) Mode de communication envers les collègues concernant leurs éléments de carrière

SE Unsa : Quand les avis sont-ils mis sur i-prof ? Quand sont-ils informés des résultats ? Les non promus en sont-ils informés ?

Nous demandons que les collègues soient informés par la messagerie i-prof ou du résultat de leur possible promotion ou de la mise à disposition des listes des promus. De même pour les temps partiels, les disponibilités, etc., nous demandons qu’ils soient informés individuellement

Le risque est bien que le droit à faire un recours ou émettre des observations sur leur avis de RDV carrière ne puisse être utilisé car trop tardif.

DASEN : Favorable à l’amélioration de la communication, preuve en est l’information faite pour le dernier mouvement. La publication des tableaux d’avancement a été communiqué suite à la demande des organisations syndicales

Pour les « non-promotions », il faut que l’on identifie ce que i-prof peut gérer automatiquement.

Pour les disponibilités et les temps partiels, nous allons aussi étudier le sujet pour améliorer la communication.

Il faut garantir l’accès au recours par des messages d’information. Nous allons améliorer nos délais d’information.

SE Unsa 67 : Nous pouvons aussi diffuser l’information, nous demandons donc d’être destinataires des dates de disponibilité des informations afin de les relayer.

DASEN : en acccord

2) PES : les modalités d’affectation

SE Unsa 67 : L’administration demande aux stagiaires d’émettre des vœux géographiques et de niveau (maternelle, élémentaire) pour procéder à leur affectation sur un poste. Comment cela s’est passé cette année ? Quels critères ont été retenus ?

DASEN : Nous avons maintenu les mêmes modalités que par le passé. Il y avait cette année 136 stagiaires. On procède par ordre de classement au concours. Les vœux géographiques et de niveau sont croisés avec les postes disponibles. On intègre aussi l’adresse du domicile pour affiner si plusieurs postes sont possibles. Il n’y a pas eu de difficulté.

SE Unsa 67 : Nous avons eu des retours différents. Ainsi, parmi les 15 premiers au concours, 1/3 n’ont pas eu la satisfaction sur le niveau, qui souvent était en élémentaire.

DASEN : Ils n’ont pas obtenu le niveau car il ne devait pas y avoir de postes disponibles. Nous n’avons pas changé la méthode. On avait un peu plus d’affectations possibles en maternelle qu’en élémentaire cette année.

SE Unsa 67 : Nous réitérons notre étonnement au vu des retours des PES.

DASEN : il y a aussi beaucoup de personnes qui ne demandent pas Strasbourg. Nous n’avons eu que très peu de mécontentement à gérer de la part des stagiaires. Ils peuvent nous contacter pour se signaler.

SE Unsa 67 : Nous réitérons notre demande de participer à ces affectations dans le cadre d’un groupe de travail (GT).

3) Contractuels et liste complémentaire et remplacements

SE Unsa 67  demande la liste des contractuels avec leur affectation pour pouvoir mener nos missions de représentant des personnels.

Vous nous avez annoncé en CTSD que 20 contractuels allaient être embauchés, est-ce réalisé ?

Une personne sur liste complémentaire peut être embauchée au lieu d’un contractuel ?

DASEN : La situation a évolué, nous avons recruté 15 contractuels supplémentaires. Les 20 premiers ont été recruté avant la rentrée et les 15 autres l’ont été juste après la rentrée.

La liste complémentaire est nationale. Cette liste est réservée au désistement ou démission de stagiaire. Nous avons deux stagiaires qui ont démissionné. On compense pendant le premier mois sur la liste complémentaire. Donc deux stagiaires ont été recruté sur liste complémentaire.

Le rectorat peut proposer une ouverture sur la liste complémentaire pour allonger le nombre de stagiaire, le ministère ne nous y a pas autorisés.

SE Unsa 67 : Ces contractuel sont-ils bien recrutés jusqu’au 31 août 2022 ?

DASEN : oui

SE Unsa 67 : Pourquoi ne pas accepter plus d’INEAT dans le département ?

DASEN : Pour un ineat, il faut un exeat. Les autres DASEN ne laissent pas forcément sortir.

SE Unsa 67 : Recontactez-vous les départements ? Le cas échéant, nous le demandons.

DASEN : Parfois.

SE Unsa 67 : Sur quels types de postes les contractuels sont-ils affectés ? Classe à l’année ou poste de remplaçant ?

DASEN : Ils sont principalement affectés sur des classes à l’année. Nous n’avons pas exclu les postes de ZIL car certains étaient vacants. Pour les 15 contractuels supplémentaires, nous ne les avons pas systématiquement positionnés sur des classes à l’année car nous avons préféré que le remplaçant reste sur son remplacement dans un soucis de continuité pédagogique.

SE Unsa 67 : Une collègue en est à son 4e complément de temps partiel. Pourquoi autant de mouvement ?

DASEN : Il faut que la collègue nous contacte.

SE Unsa 67 : Certains ZIL ont été déplacés alors qu’on leur avait assuré qu’ils étaient sur le poste pour l’année scolaire et qu’ils s’étaient investis. Leur condition de travail ainsi que celles de l’équipe en ont été fortement dégradées.

DASEN : Certains ZIL sur des remplacements à l’année ont été remis sur un poste de remplacement pour que les circonscriptions aient suffisamment de moyens de remplacement. Nous avons réajusté cela récemment. C’est la mission du ZIL.

SE Unsa 67 : Vous avez été destinataire d’un courrier de l’équipe pédagogique l’EREA concernant 3 postes non pourvus et une collègue en congé de maternité non remplacée. Comment allez-vous gérer cette situation ?

DASEN : On a travaillé avec le rectorat afin d’avoir une personne (PLP) positionnée en lettre-histoire afin de libérer un PE. On va aussi positionner un remplaçant. Il va y avoir le recrutement pour début octobre d’un contractuel sur un poste de PE, ce recrutement sera fait comme pour un poste à profil par Mme Rauscher (IEN ASH)

SE Unsa 67 : Donc cela fait 3 personnes, et pour le 4ème poste manquant ? Le SE Unsa 67 y sera particulièrement attentif.

DASEN : On y travaille.

SE Unsa 67 : Nous savons qu’il y a des postes en SEGPA qui ne sont pas pourvu, notamment Sophie Germain et Hans Arp. En avez-vous identifié d’autres ? Comment allez-vous gérer cette situation ?

DASEN : Le repérage est en cours. Mme Rauscher identifie les enseignants sur les postes de SEGPA. On a privilégié d’abord l’EREA mais les postes vacants seront pourvus (certainement des contractuels) pour les SEGPA.

SE Unsa 67 : Combien d’autres SEGPA sont-elles concernées ?

DASEN : Quelques fractions restent encore vacantes. Nous n’avons pas de chiffres mais nous avançons au fur et à mesure.

SE Unsa 67  : Toutes ces problématiques de postes non pourvus, de remplacements non assurés mettent à mal les publics les plus fragiles.

DASEN : L’EREA est révélatrice ; avant la rentrée, tous les postes étaient pourvus. Mais certains enseignants nouvellement nommés ont fait des recours et comme, du fait du sous-effectif cette année, nous avions la possibilité d’accéder à leur demande, nous l’avons fait.

SE Unsa 67 : Donc il n’y a à nouveau plus de remplaçants disponibles ? Dans ces conditions, qu’en est-il des formations par constellations ?

DASEN : On maintient les constellations, on mobilise tous les remplaçants.

SE Unsa 67 dénonce : Pour l’instant lors de ces formations les collègues ne sont pas remplacées mais les élèves sont répartis ou pris en charge par la directrice ou le directeur s’ils sont en décharge.

Les décharges des écoles de 1 à 4 classes sont bien une priorité concernant le remplacement ? Nous rappelons que des moyens ont été dégagés sous forme de postes de ZIL pour pouvoir assurer ces décharges qui sont inscrites dans la loi.

DASEN : Mi-juillet un point a été fait sur ces décharges. Il y a des lieux où la situation était plus délicate. Nous avons mis en place un tableau de bord stricte pour un suivi du respect de ces décharges mois après mois.

SE Unsa 67 : La liste des contractuels avec leur affectation nous sera-t-elle adressée ?

DASEN : Cela sera fait dès remontée au Ministère.

SE UNSA : Est-ce que les listes OSTIC* sont mises à jour ?

DASEN : Oui, dès qu’AGAPE** est renseignée les listes OSTIC sont mises à jour.

* Listes OSTIC : listes ministérielles qui nous permettent d’envoyer des informations à une catégorie de personnels.
** AGAPE : logiciel de gestion des personnels

4) Bilingue : état des lieux

SE Unsa 67 : Nous souhaiterions un état des lieux. Est-ce que tous les postes sont occupés ? Quel est le nombre de contractuels allemands ? Combien y a-t-il de nouvelles classes, de nouveaux sites ? Nous tirons la sonnette d’alarme nous constatons une dégradation des conditions de travail en monolingue. Nous vous demandons de rappeler aux élus d’être vigilants concernant ces ouvertures intempestives.

DASEN : Le bilinguisme est une problématique de territoire. Il y a une volonté de soutenir la langue allemande. On est confronté à un déficit d’enseignants et d’étudiants en allemand. Nous proposons à des enseignants de faire des essais bilingue (19 environ cette année). Le but est d’augmenter le vivier. Cette année, il n’y a pas eu de nouveaux sites ouverts. Il y a 22 classes ouvertes mais pas de nouveaux sites.

Nous considérons que le site de l’Avenir fait déjà partie d’un site constitué dans lequel le nombre de demandes explose. Ce n’est donc pas un site nouveau car il n’y a pas de commission d’ouverture. C’est un dédoublement de site. [Encore un moyen détourné ! NDLR]

Nous avons 29 contractuels allemands recrutés. Tous les postes au CRPE n’ont pas été occupés.

La mixité n’est pas que dans les classes, elle est aussi regardée au niveau de l’école. La présence de sites bilingues peut rendre des écoles attractives. Au Stockfeld, le site bilingue a réduit le nombre de départ vers Sainte Anne.

SE Unsa 67  : Au niveau de la carte scolaire, nous vous demandons d’être attentif aux parties monolingues au niveau des effectifs et de bien faire remonter aux élus les problématiques de recrutement de personnels qualifié et formés pour éviter l’ouverture de nouveaux sites.

DASEN : Lors de la carte scolaire en ce qui concerne les effectifs en monolingue, nous le prenons déjà en compte.

En ce qui concerne les ouvertures de site, nous consolidons déjà l’existant et nous prenons en compte la dimension qualitative avec la question de la ressource humaine.

5) Protocole Covid : piscine, EILE, enseignement religieux, répartition des élèves en cas d’absence d’un enseignant

SE Unsa 67 : La FAQ n’est pas assez précise, des notes de service d’interprétation sont envoyées aux collègues par leur IEN et nous constatons que les interprétations diffèrent d’une circo à l’autre. Quelles sont vos positions ?

DASEN : Pour la piscine, on observe une organisation en groupe restreint en limitant le brassage. Mais celui-ci ne doit pas être obstacle à l’accès aux piscines. Les organisations sont différentes en fonction des endroits. On limite les groupes, les piscines ont travaillé sur une organisation tenant compte de la situation pandémique.

Sur un groupe de niveau il peut y avoir des élèves de classes différentes. Cela est possible en milieu aquatique à condition de limiter la taille des groupes (16).

SE Unsa 67 : Si un collègue estime que les conditions de sécurité ne sont pas respectées et que sa classe et lui-même sont en danger, nous demandons qu’il n’y ait pas de pression.

DASEN : Si une interrogation liée à la sécurité apparait,  il faut en référer l’IEN pour étudier la requête et la faisabilité. Les piscines sont un milieu moins propice à la transmission du Covid. J’encourage la pratique.

SE Unsa 67 : Une classe de CP et une de CE1, séparées dans le bus, se rendent à la piscine. Dans l’eau il y a des CP nageurs, d’autres non nageurs, de même pour les CE1. Donc on peut mélanger ?

DASEN : oui il faut pouvoir pratiquer mais on tient l’historique des groupes pour le contact tracing. Idem pour la restauration scolaire qui est indispensable au fonctionnement de l’école. C’est la priorité indispensable qui prime.

SE Unsa 67 : En cours de récréation, un groupe de CP CE1, on peut considérer que c’est un groupe ?

DASEN : oui car on peut tracer.

SE Unsa 67 : En ce qui concerne l’EILE, la note de service n’a pas été forcément bien comprise par tous. Tout comme pour l’enseignement religieux ou les règles de brassage et/ou non brassage.

DASEN : Pour les EILE, je considère qu’on n’est pas dans la même priorité d’activité que l’apprentissage de la natation. On a souhaité que le nombre d’élève soit diminué pour une question de distanciation dans une salle. Tout dépend la surface de la salle. Nous avons bloqué à 16 maximum le nombre d’enfants dans un groupe. Le nombre d’élèves dans le groupe doit tenir compte de la salle.

Pour l’enseignement religieux, le principe de base est le non brassage. On peut le faire par niveau. Si trop d’élèves, on peut mixer les niveaux en prenant en compte que cela sera considéré comme un groupe.

Pour l’absence d’un enseignant, on peut répartir sur un même niveau. Pour les cours multiples on peut répartir dans un groupe avec un niveau correspondant. Sinon pas de répartition.