Jeudi 19 octobre, le SE-Unsa a été reçu par Gabriel Attal pour porter à la connaissance du ministre les priorités qui doivent être celles de l’École aujourd’hui.
Cet entretien a aussi été le moment pour échanger sur les sujets d’actualité qui bousculent, violentent notre École, déjà bien sous tension ces dernières années.
Attractivité et parcours professionnels, budget et démographie, École inclusive et éducation prioritaire, mais aussi bien sûr laïcité et « vrais fondamentaux” de l’École ont donc occupé les débats sur les travaux à mener pour cesser de voir se dégrader les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.
Focus sur la journée hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard
Lors de cette audience, le SE-Unsa a aussi redit l’incompréhension et même la colère de la profession quant à l’organisation de la journée de lundi 16 octobre.
Il a dénoncé une nouvelle fois le décrochage de considération entre le 1er et le 2d degré quant à l’aménagement du temps de cette journée pour les équipes.
Il a également regretté la forme du message envoyé par le ministre aux personnels samedi dernier ; une dissociation de ce message entre personnels du 1er degré et personnels du 2d degré aurait déjà été moins « crispante ».
Le SE-Unsa a déploré que la demande faite aux entreprises d’une certaine indulgence sur un retard éventuel pour les parents ayant à amener leurs élèves au collège ou au lycée n’ait pas été d’actualité dès vendredi soir afin que la banalisation puisse aussi s’organiser pour le 1er degré où l’âge des élèves justifie bien plus un retard de parents au travail.
Cette parole, le SE-Unsa a fait le choix de ne la diffuser qu’en cette fin de semaine par décence, par respect de l’hommage dédié en début de semaine à nos collègues victimes du terrorisme islamiste.
Le SE-Unsa est porteur de valeurs et ne se contente pas de les dire, il les fait vivre en les respectant.