L’intersyndicale SE-UNSA, SNUDI-FO, SNUipp-FSU67 ainsi que les fédérations de parents ont été reçues par M. Ladaique (IENA), M. Bigot (SG) le 1er février.
Après avoir établi les difficultés et les constats de terrain, après avoir dénoncé des choix politiques académiques depuis quelques années, nous avons demandé :
- un bilan des absences et de leur traitement dans le département (durée, fréquence, remplacement, gestion des remplaçants, répartition des moyens).
- une véritable transparence de la part de l’administration concernant la politique du remplacement (des enseignants, AESH, ATSEM) dans le département.
- l’utilisation de la liste complémentaire et l’intégration d’INEAT en attente
- des précisions sur le recrutement des 42 contractuels jusqu’aux vacances de février, sur leur formation et leur accompagnement
- un stand by des formations (constellations/ REP+) afin de libérer des ZIL dans cette période de crise
- l’intervention auprès des communes pour le remplacement des ATSEM
- l’intervention auprès du ministère pour des rallonges budgétaires pour le recrutement d’AESH et pour remonter les besoins criants en terme de moyens
Quelques explications nous ont été données mais elles sont loin d’être satisfaisantes. Nous ne nous en contenterons pas.
- Malgré une baisse démographique dans le département, la dotation en postes continue d’être positive.
- Le moratoire sur la fermeture de classes l’an passé a affaibli la carte scolaire, le choix a été porté sur les ZIL.
- Le dialogue avec le ministère, les communes est très étroit.
- Les contractuels sont une réponse provisoire (leur contrat sera sans doute renouvelé), ils sont accompagnés par les CPC.
- Des postes de remplaçants seront abondés lors du CTSD carte scolaire du 9/02.
- Pas de CP > 24 élèves en 2021/2022 et idem pour les GS et CE1 en 2022/2023.
Le SE Unsa 67 vous rappelle que la consigne syndicale en cas d’absence d’un enseignant est toujours d’actualité ici. Le registre SST doit servir à signaler les manquements de l’administration.
Le SE Unsa 67 rappelle que la situation d’urgence actuelle n’excuse pas tout et il vous accompagne pour le respect de vos droits. Ce n’est pas aux enseignants de palier aux choix politiques locaux ou nationaux.