MAT : indemnisation de l’accueil d’étudiants en stage

Depuis la rentrée 2014, le taux de rémunération d’un étudiant en stage SOPA, d’observation et de pratique accompagnée (licence – M1) est fixé à 150 € par étudiant  et celui  d’un étudiant M2 qui n’est pas lauréat d’un concours est fixé à 300 €.

Chaque stage ouvre droit à l’indemnité, un même MAT pouvant être amené à accueillir plusieurs étudiants au cours de l’année.

L’attribution de l’indemnité est subordonnées à l’exercice affectif des fonctions. Elle n’est pas allouée en totalité lorsque l’enseignant est absent ou remplacé dans ses fonctions.

Le versement intervient en une seule fois après service fait, c’est à dire en fin d’année scolaire.

NB : Un enseignant ne peut pas percevoir de rémunération pour le suivi d’un étudiant en SOPA s’il bénéficie d’une décharge de service au titre de cette même activité.

Vous avez besoin d’une précision? Ecrivez-nous à 67@se-unsa.org

Les missions des conseillers pédagogiques du premier degré

La nouvelle circulaire sur les missions des conseillers pédagogiques est parue au BO du 23 juillet. Elle précise les missions et les conditions d’exercice des conseillers pédagogiques départementaux et des conseillers pédagogiques de circonscription. Elle abroge et remplace la note de service n° 96-107 du 18 avril 1996 relative aux fonctions et missions du conseiller pédagogique de circonscription.
La note de service n° 93-132 du 24 février 1993 relative aux missions des instituteurs et professeurs des écoles maîtres formateurs dans les disciplines artistiques, est également abrogée.

À la différence de la précédente note de service, cette circulaire fixe, dans une première partie, les missions « du conseiller pédagogique » sans distinction du niveau territorial d’intervention. Les appellations « de circonscription » ou « départemental » n’existent plus en tant que telles. Cependant, si la circulaire n’utilise plus ces appellations, elle différencie et explicite dans une deuxième partie les conditions d’exercice de ces missions pour les conseillers pédagogiques « exerçant en circonscription »  et les conseillers pédagogiques « exerçant une mission départementale ». Cette seconde partie est complétée par un point sur l’organisation du service et les frais de déplacement.

Pour le SE-Unsa, cette circulaire est globalement satisfaisante. Elle comporte cependant quelques zones de flou qui nécessiteront une attention particulière quant à leur déclinaison locale.

Son premier mérite est de remplacer une circulaire vieille de 19 ans qui ne répondait plus aux problématiques actuelles des conseillers pédagogiques ou d’organisation de l’Ecole. Son second intérêt est de reconnaître avant tout les conseillers pédagogiques comme experts et formateurs. Lorsqu’elle aborde les tâches administratives, elle précise : « Il peut prendre part aux tâches administratives liées au programme pédagogique de la circonscription ».

Si elle sécurise davantage les questions de temps de travail, elle reste imprécise avec un formule peu protectrice en cas de conflit :  «  [le service] se répartit principalement sur 36 semaines ».

C’est sur la question des missions de circonscription ou départementales que la circulaire introduit un décalage avec l’existant. Sur une application stricte, la mission EPS ne serait plus que départementale.

Enfin, la circulaire rappelle la règle en matière d’indemnisation des frais de déplacement. Bien que la règle existe depuis longtemps, les problèmes sont récurrents. Il faudra davantage de volonté pour les résoudre.

En bref :

Missions : les 3 champs d’actions des conseillers pédagogiques 

La circulaire définit et explicite les 3 champs d’actions suivants :

  • l’accompagnement pédagogique des maîtres et des équipes d’école,
  • la formation initiale et continue des enseignants
  • la mise en œuvre de la politique éducative.

Conditions d’exercice de ces missions

La circulaire différencie deux niveaux territoriaux : circonscription et département. Selon cette circulaire, les missions de circonscription relève de conseillers pédagogiques polyvalents et les départementales sont confiées a des conseillers pédagogiques détenteurs de cafipemf avec option

Elle définit l’organisation du service des conseillers pédagogiques départementaux et des conseillers pédagogiques de circonscription  dans le cadre de la durée légale annuelle du travail applicable à l’ensemble des fonctionnaires. « Il se répartit principalement sur les 36 semaines de l’année scolaire. »

Pour l’indemnisation des frais de déplacement, il est rappelé que les personnels enseignants du premier degré exerçant les fonctions de conseiller pédagogique relèvent des dispositions du décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 et de l’arrêté du 20 décembre 2013. Ils sont indemnisés de leurs frais de déplacement dans les conditions fixées par ces textes, dès lors qu’ils sont contraints, pour l’exercice de leurs fonctions, de se déplacer hors des communes de leur résidence administrative et de leur résidence familiale. Ces frais sont pris en charge sur le budget académique.

Retrouvez la circulaire

Notre déclaration (formation continue, visite des T1/T2, GAIA). CAPD du 8 novembre 2018

En préambule de cette CAPD traitant de formation continue, nous évoquerons précisément cette problématique de la formation continue, puis dans un 2nd temps les modalités de visite dans le continuum de formation initiale et pour terminer : GAIA.

Regardons dans un premier temps ce plan départemental de formation. 

Quelques chiffres pour commencer. Sur les 124 modules proposés cette année : 78,2 % sont à public désigné et 21,8 % sur appel à candidature.
38,7 % sont destinés à l’éducation prioritaire
21 % relèvent de l’ASH contre 16 % l’an dernier
Nous notons l’augmentation significative des stages ASH sur appel à candidature, qui passent de 4% à 10,5%. C’est une très bonne chose, même si les moyens mis en oeuvre pour répondre aux attentes de nos collègues restent encore bien insuffisants. Face aux élèves relevant du champ de l’ASH qui sont dans leur classe (TDAH, dys, TED et autres troubles du comportement), nos collègues attendent de l’Institution un accompagnement à la hauteur des enjeux de l’école inclusive.
Ils veulent :
– des stages efficaces (pour ceux qui auront la chance d’en décrocher)
– mais aussi, des animations pédagogiques utiles à leur pratique quotidienne.
Il faut répondre à ces besoins identifiés, verbalisés : nos collègues veulent acquérir des compétences professionnelles relatives à la prise en charge des élèves perturbateurs, ou encore de ceux qui relèvent de troubles de la sphère autistique. C’est, pour nous, la priorité en matière de formation des enseignants : nos stages syndicaux ou nos RISTT sur ces thématiques ne désemplissent pas.
C’est pour la même raison que nous nous interrogeons sur certains stages proposés aux enseignants spécialisés, stages qui ne font pas le plein, et loin de là. Nous demandons que ces stages soient proposés aux enseignants non spécialisés, à charge pour les encadrants de différencier quelque peu leur contenu.
Le stage sur les TDAH peut accueilli 25 stagiaires. Seuls 4 sont retenus.
Le stage sur la relaxation peut accueillir 25 stagiaires. 1 seul est retenu.
Et le stage sur les troubles du comportement peut accueilli 25 stagiaires. Il reste 11 places.
Ces formations sont trop précieuses pour risquer d’être annulées. Pour le SE-Unsa, il faut les ouvrir aux enseignants des classes ordinaires. C’est une demande que nous portons depuis plusieurs années, elle est de plus en plus pressante.
Pour finir sur ce plan de formation, je ne peux résister à l’envie d’évoquer les stages PSC1… 250 places offertes, c’est énorme ! (bon pas très compliqué puisque les stagiaires ne sont pas à remplacer, pendant leurs vacances) Des stages nécessaires mais qui ne rencontrent pas leur public. Ou un petit public alors, 26 braves collègues qui partiront donc se former sur le temps des vacances. Le CHSCT avait donc vu juste, quant à cette fausse bonne idée de proposer des formations sur les congés scolaires. Même indemnisées, elles n’attirent pas foule.

Deuxième sujet qui nous préoccupe : les rapports de visite des T1/T2.

Dans notre département a été élaboré un document d’accompagnement pour le compte-rendu des visites T1 et T2 réalisées par les conseillers pédagogiques.
Pour le SE-Unsa, ce document doit être fidèle à l’esprit de la note de service nationale (1) c’est-à dire un outil d’auto-positionnement, un support écrit soutenant le dialogue entre deux professionnels qui travaillent en confiance. En effet, les conseillers pédagogiques contribuent prioritairement à l’accompagnement et à la professionnalisation des néo-titulaires. Il convient de garantir les conditions d’une relation sans aucune ambigüité entre le néo-titulaire et son compagnon expert : c’est cette condition de franchise absolue qui constitue le levier de progrès pour le jeune collègue. C’est la raison pour laquelle ce compte-rendu n’a pas sa place dans le dossier administratif des collègues.
Par conséquent, le SE-Unsa 67 a donné la consigne aux conseillers pédagogiques de transmettre uniquement la page de garde à l’IEN, attestant ainsi de la tenue de la visite. Mais le document de co-positionnement ainsi que le compte-rendu sont remis par le CPC au collègue et à lui seul.
Pour le SE-Unsa, c’est dans ces conditions que les conseillers pédagogiques pourront exercer ce qui constitue le cœur de leur métier : accompagner dans une confiance réciproque les collègues débutants, sans répercussions possibles sur le rendez-vous de carrière à venir de ces derniers.
Car pour le SE-Unsa, l’esprit du PPCR consiste justement à dissocier très clairement évaluation formative et avancement de carrière.

Dernier sujet, et pas des moindres : GAIA.  Au contact des enseignants dans les classes et des CPC, nous faisons le constat de l’inefficience de ce logiciel, outil comptable à l’origine, non ergonomique et non adapté à l’inscription aux animations pédagogiques. Pour nous, il faudra impérativement réinterroger la pertinence de l’outil ou tout au moins ses fonctionnalités actuelles qui ne satisfont ni les enseignants, ni les CPC.

“Moral des directeurs d’école” : les résultats de l’enquête

Les résultats de cette enquête de la Casden ont été publiés. Pour le SE-Unsa, partenaire de l’enquête, elle souligne la dégradation des conditions d’exercice des directeurs, la situation anxiogène dans laquelle beaucoup se trouvent et les nécessaires évolutions structurelles à envisager.

Pour voir les principaux éléments de cette enquête, c’est ICI.

Pour recevoir le fascicule avec l’analyse de Georges Fotinos et de José-Mario Horenstein, remplissez ce formulaire.

Enseignants de l'Unsa 67

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com